Scrutin préférentiel pour le Canada

Les partis élisent leur chef avec un scrutin préférentiel 1,2,3. Élisons les députés de cette façon!

Deux élections, deux rappels pourquoi le préférentiel est mieux

Les élections présidentielles en France ont eu lieu le 23 avril et les élections provinciales de la Colombie-Britannique ont eu lieu le 10 mai. Les deux étaient des courses serrées avec de nouveaux arrivants.

La France élit son président directement avec un système à deux tours. Au premier tour, quatre candidats ont obtenu entre 20 % et 24 % du vote. Tous sauf les deux premiers ont été éliminés, y compris les candidats des deux grands partis. Le deuxième tour était entre le nouveau venu Emmanuel Macron, dont le parti a à peine 8 mois et Marine Le Pen du Front National d’extrême droite.

Imaginez ce qui se serait passé si à la place, le choix du président avait été par des élections législatives proportionnelles comme dans plusieurs pays européens. Le Front National et Debout la France auraient fait campagne sous une liste commune. C’est ce qu’ils envisagent pour les élections législatives, et avec DlF ayant un peu moins de 5 %, il serait logique de le faire. Cette liste conjointe aurait reçu plus de voix et plus de sièges que d’autres listes communes envisageables. Selon la tradition européenne, cela aurait permis à Le Pen de former le gouvernement. Avec le système actuel de la France, l’extrême droite est pratiquement exclue, très rarement, obtiennent- ils un consensus de 50 % + 1.

Les résultats de l’élection de la Colombie-Britannique, avant le recomptage, sont de 43 à 41 à 3, une minorité. La campagne a été dominée par la discussion du fractionnnement du vote et du vote stratégique. Le parti qui a gagné 3 sièges a 3 conditions pour voter la confiance dans un gouvernement. Deux d’entre elles sont d’éliminer les types de dons que les deux autres obtiennent et eux pas, et le troisième est de passer à la représentation proportionnelle sans référendum. Cela illustre ce que beaucoup de gens craignent du changement électoral : que les petits partis domineront et changeront les règles en leur faveur, et les politiques que la grande majorité n’a pas soutenues pourraient être consacrées parce que les accords entre les politiciens après les élections, et non pas les électeurs, déterminent les compromis politiques. Nous ne savons pas comment les élections se seraient déroulées sous le vote préférentiel ou à deux tours, car sans vote stratégique et si 50 % + 1 étaient requis pour gagner, les résultats auraient pu être différents, mais nous préférons que chaque candidat présente leurs compromis pour gagner 50% de soutien, puis laisser les électeurs décider.

Sinon, vous pouvez vous retrouver avec une situation comme l’Italie. L’Italie a eu deux référendums dans les années 90 pour remplacer leur système de scrutin proportionnel par un scrutin uninominal. Ces référendums ont montré qu’une majorité massive, 91% et 97% voulaient se débarrasser de la proportinnelle. La législature n’a jamais agi. Les petits partis, nécessaires pour former une coalition, ont fait de la condition que le le proportionnel reste.  Le parti au pouvoir, nommé « Abolir le proportionnel » sur les bulletins de vote, a simplement fait des ajustements mineurs.

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